Maloriel

20 juin 2011.

J'ai le plaisir de vous annoncer que je suis désormais diplômée ! J'ai fait la soutenance de mon mémoire de Lettres Modernes la semaine dernière en m'en suis tirée avec un 15/20. Je pense publier ici mon travail de recherche, mais j'aimerais avant y apporter quelques corrections. Cela permettra aux plus motivés ou intéressés d'entre vous d'en savoir plus sur un auteur américain mal connu en France, Henry Miller, mais aussi d'aborder des questionnements esthétiques et philosophiques : qu'est-ce que le sublime ? Peut-on parler de sublime sans référence à une forme de transcendance ? (puisque je traite de romans des années 30, dans une ambiance de désillusion, après la mort de Dieu proclamée par Nietzsche, dans une société de plus en plus laïcisée...). Le questionnement sur le sublime m'a permis de réfléchir à la significations de l'acte esthétique (la création), à la signification de l'absolu, à réfléchir sur la place de la littérature et de l'écrivain au sein de la société. Un bilan très positif pour ces deux années de travail qui m'ont permis d'élargir ma culture littéraire et d'approfondir mes connaissances en philosophie esthétique, domaine plus que passionnant...

Autres nouvelles : pour le moment, je n'ai que des projets... Je travaille dur pour les voir aboutir. Plus ça va, et plus je me rends compte à quel point l'écriture, et la capacité à écrire, est un travail de longue haleine. On a toujours une faiblesse quelque part : on maîtrise le style, mais pas la narration, ou l'inverse ; on a un bon début d'histoire, mais une fin frustrante ou brusque, un début ennuyeux, mais une chute géniale... Pour écrire une bonne histoire, il faut un sacré entraînement. Mon boulot à la fois d'auteure et de correctrice ne cesse de me le démontrer. Si vous écrivez vous aussi, un seul conseil : persévérez ! ça par contre, j'en suis certaine, ça finit toujours par payer.